
ATTENTION spoil si vous n’avez pas lu le tome 1.
Une fois n’est pas coutume (quoi que), je commence mon avis par la fin du livre. Non mais c’est quoi cette putain de fin ???!!!! WHAT THE FUCKING FUCK ?!? Je jure que l’auteure est une sadique. Je la déteste !!!! Qu’est-ce que je la déteste à cet instant précis. Mes sentiments pour elle ne sont pas sympathiques, loin de là.
Vous ne me connaissez pas encore et habituellement je dis beaucoup de gros mots, là je suis au stade bien avancé avec : putain de bordel de merde de cul de chiotte qui fait chier et qui me casse les couilles de mes ovaires ! Oui, l’auteure me tue, elle m’a fait monter au firmament, m’a tellement fait espérer, puis rêver et vivre pour finir telle une serpillière desséchée sur un sol décrépi dans les méandres de la tristesse et de l’injustice.
C’est juste pas possible de finir un livre comme ça, mais enfin ma santé mentale, déjà pas géniale, va basculer sans retour en arrière possible ! Je respire profondément et j’essaye de reprendre le cours de l’histoire, de mon histoire et de mon ressenti avec ce tome 2.
Déjà soyons au clair, c’est un véritable coup de cœur !
J’ai accroché tellement vite. J’aurais préféré que tout le livre soit du point de vue d’Arone. Je comprends évidemment qu’Amélia fasse partie de l’équation, mais j’ai ressenti quelques longueurs et répétitions avec elle. En revanche, quelle fin, wowww !! Elle m’a coupé le souffle. Et je dois dire que d’un côté je kiffe mon malheur. Oui c’est une frustration énorme mais c’est tellement bon de ressentir une chose de façon aussi puissante. Ça prend aux tripes et, même si ce n’est pas toujours agréable, il n’en reste pas moins que c’est fort appréciable de se mettre dans un tel état pour (seulement ?) un livre.
J’étais tellement impatiente en lisant ce nouvel opus. Impatiente de retrouver Amélia mais aussi et surtout Arone, bah oui, #TeamAriméen
J’ai vraiment apprécié d’avoir dès le début le point de vue d’Arone et ce durant plus de la moitié du livre. J’ai apprécié la façon dont il a été décrit avec ses sentiments à lui. C’était assez jouissif. Il a vraiment évolué de par différents aspects, il s’est comme assagi principalement à cause des responsabilités qui lui incombent en tant que Vaxsar.
Les multiples (oui il y en a plusieurs) retrouvailles sont tellement intenses, je suis sûre qu’Arone, du fin fond d’une galaxie lointaine a ressenti les déchaînements chaotiques de mon rythme cardiaque et pas seulement ! J’ai adoré leur combat, leurs tentatives plus ou moins vaines de résistance qui m’ont fait penser à des préliminaires, tant c’était là aussi, intense.
Sur ce tome, étrangement (ou pas), on est plus du côté d’Arone, contrairement au premier où prédominait ma sympathie pour Amélia, pas à tous les niveaux certes, mais de manière générale. Là je change d’avis, et je deviens team Arone (ok, je l’avoue j’étais déjà conquise avant), comme si avoir son point de vue dès le début légitimait (presque) tout le reste.
Parce que si vous avez aimé le connard qu’était Arone dans le tome 1, bah vous l’aimerez toujours dans le tome 2.
J’ai aimé voir Arone s’ouvrir et donc accepter peu à peu ses sentiments, sa condition, l’inévitable et l’évidence si incisive dans leur relation, l’intensité de leurs sentiments et leurs conséquences pour mon plus grand plaisir. Je me suis bien évidemment sentie désolée pour ce qu’Amélia vivait mais j’ai aussi été prise d’incompréhension sur son état. Ses réactions parfois puériles et ses départs au quart de tour m’ont pas mal agacée.
On découvre également une nouvelle Am, dans un rôle qui prend de l’importance et qui aura un réel impact pour les Natifs et les Ariméens grâce à certaines découvertes. Un petit point négatif avec ses points de vue. Ça va un moment, mais c’est un peu répétitif au niveau de ses pensées, et son manque de confiance.
Frustration, espoir, attente, soulagement, bonheur m’ont accompagnée une bonne partie de ma lecture.
J’ai été enfin pleinement heureuse. Je voulais juste profiter et rien d’autre. Et pour profiter, on peut dire qu’on profite. J’étais à la limite de l’overdose. L‘intensité électrique, la passion dévorante. Divinement chaud. La perte de contrôle. Autant de ressentis qui ont su s’accorder et me faire apprécier plus encore ma lecture.
Je me suis un peu essoufflée à partir du tiers/quart restant, même si il y a quelques rebondissements qui permettent de prendre le dessus. Rebondissements qui je l’avoue m’ont laissée un peu dans l’incompréhension de certaines situations mais qui ont su se marier avec un bel espoir.
Il y a également eu deux révélations dont une que j’ai vu venir depuis le premier tome. J’aurais vraiment préféré ne me douter d’aucune des deux pour être dans une totale surprise, à la limite de l’aploplexie.
J’ai trouvé la plume de l’auteure plus agréable, moins de phrases à rallonge ou en tout cas, je ne m’en suis pas rendu compte. A certains moments, l’écriture était poétique, et même enchanteresse. En revanche je déplore quelques coquilles mais j’ai apprécié le fait que l’auteure le signale en début de livre.
En résumé, je trouve que ce tome 2 prend un virage à 180°. Autant le premier peut être lu par des adolescents, autant celui-ci est tellement chaud qu’on est sur du + 18 ans et quel plaisir ! On passe vraiment à la catégorie supérieure. On retrouve nos deux héros quelques années après, avec leur évolution personnelle, et on va passer par divers états d’âme.
Et cette fin ? Je crois que j’en ai déjà dit pas mal mais je vous assure que mon coeur s’est comprimé dans sa cage thoracique et à la fois il a comme explosé en prenant trop de place. J’étais dans un état.
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