
Je tiens à remercier chaleureusement Nicolas-Raphaël Fouque ainsi que les éditions d’Avallon pour m’avoir permis de découvrir cette histoire.
Service presse un peu particulier car le “Crâne de Malpasset” est un préquel à “Une vieille affaire“. J’ai donc forcément retrouvé certains personnages déjà rencontrés dans la suite. Sachez par avance, que je vais comparer régulièrement les deux récits…
L’histoire est une multitude de ramifications sur un événement. Il n’en demeure pas moins que j’ai trouvé l’histoire de départ plus compliquée, moins simple que pour “Une vieille affaire”.
J’ai également eu plus de mal à bien suivre le fil de l’histoire avec les nombreux retours en arrière qui concernaient les histoires de plusieurs protagonistes.
J’aurais apprécié avoir plus de dialogues, il y en avait peu. De par cette absence, j’ai ressenti un manque d’informations. Certes volontaire mais quelque peu frustrant et agaçant d’avoir les données au compte goutte, et souvent plus de questionnements que de réponses ayant pour effet de me retrouver prise dans un méli-mélo et créer des noeuds au cerveau…
Néanmoins, très rapidement il y a eu de l’intrigue et cela a continué une bonne partie du livre. J’ai commencé à faire des suppositions sur qui était qui et pour quelle raison il faisait ça et… je me suis plantée lol. J’ai eu le choc d’une découverte que je ne peux clairement pas en dire plus, sinon je spoile l’histoire.
Je suis restée bien moins en mode WTF sur la fin que pour ”Une vieille affaire”.
Sur cette histoire, j’ai trouvé que ça tenait plus d’une fiction que la suite, que c’était moins osé, moins fourbe, moins pourri (même si on a encore trop de magouilles de la sphère des plus aisés).
De manière générale, je dois dire que j’ai ressenti moins d’émotions pour ce récit. C’était raconté de manière factuelle, les choses étaient simplement relatées.
Néanmoins, j’ai été touchée à deux reprises. La première, par la détresse d’un personnage face à des accusations infondées mais sciemment dévoilées, qui auront pour conséquence de laisser le doute chez les gens. Et la seconde par le suspense et la petite peur qui commençait à tirailler mes entrailles.
Comme pour ”Une vieille affaire”, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de personnages, si bien que là aussi, la compréhension a été compliquée.
Il faut savoir, du moins, j’ai trouvé, que le récit ne tournait pas autour de Camille. Malgré tout, j’ai pu comprendre un peu mieux son comportement dans le livre suivant.
La plume de l’auteur est agréable et recherchée de par le champ lexical propre à l’histoire.
Bref, une histoire et une intrigue agréables qui m’ont un peu moins transportée qu’une vieille affaire.
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