
Je remercie les éditions J’ai Lu pour ce service presse.
Je referme ce livre et reste très sceptique. C’est la première fois que je lis un livre de Sylvia Day bien que j’ai 2 livres d’elle dans ma PAL qui attendent depuis des mois…
L’histoire commence trèèèès vite, beaucoup trop vite.
Lors de la première rencontre, Teagan, la protagoniste principale, décrit Garrett, le nouveau voisin, comme froid. Mais, on ne sait ni comment ni pourquoi, le lendemain tous deux s’avouent leur attraction réciproque.
Euh.. Ai-je manqué un chapitre ? Ou deux ? Ou cinq ? Non je n’ai rien manqué, c’est simplement comme ça.
Dans la foulée et sans plus d’explication, Teagan comprend que cet homme est quelqu’un de complexe, de sombre. Je n’ai pas compris d’où ça sortait, j’ai juste dû faire avec et m’en accommoder.
Bref, j’étais dans l’incompréhension la plus totale. Normalement, on apprend, on découvre ce genre de choses après plusieurs rencontres et confidences sur l’oreiller ou non. Là c’était en accéléré. J’ai eu l’impression de lire le milieu d’un livre, de lire une histoire déjà écrite, mais que je n’aurais pas lu, tant les les choses se passaient vite.C’est un peu dommage car j’ai trouvé l’histoire pas trop mal montée mais beaucoup trop rapide, beaucoup trop concentrée.
J’ai eu du mal à cerner Teagan. Plusieurs fois dans différentes scènes on la voit répéter une action, on se dit qu’il doit y avoir quelque chose en lien avec ça mais en réalité pas du tout. D’un cela n’a rien à voir, de deux, cela n’apporte absolument rien car, derrière, ça n’aide pas mieux à la comprendre.
A côté de ça, je manquais cruellement d’informations la concernant. Pourquoi était-elle dans cet état ? Que lui était-il arrivé ? Je n’ai pas su comprendre son caractère, son comportement.
En ce qui concerne Garrett, la magie n’a pas non plus opéré. La faute au trop rapide je pense. J’ai bien compris l’importance que Teagan avait pour lui de par son métier, sa passion. C’est un artiste qui a perdu le goût de peindre. Les écrivains ont le syndrome de la page blanche, lui de la toile blanche. Et sa rencontre avec Teagan va lui redonner envie, elle va devenir sa muse. J’ai bien évidemment été peinée par son histoire mais au delà, rien.
Les scènes de sexe étaient pas trop mal, mais j’ai surtout ressenti du programmé, comme si c’était prévu, comme s’il n’y avait pas ou trop peu de spontanéité, c’est un peu dommage. Je m’abstiens de tout commentaire sur les dialogues lors des scènes hot…
Sur la fin, eh bien comment dire, j’étais un peu entre deux mondes, me demandant si je comprenais bien l’histoire, relisant encore et toujours les passages mais force est de constater que oui j’avais bien compris. Mon cerveau a tourné à plein régime. Je ne me suis absolument pas doutée de ce qu’il en était.
La révélation est bien évidemment énorme mais… ça n’a pas su relever le reste de l’histoire.
J’ai trouvé certaines incohérences bien trop grosses pour me laisser prendre à ce jeu. J’ai essayé de comprendre ce qui s’était passé dans la vie de Teagan, mais j’avoue que j’en suis toujours au même point et je suis pétrie d’incompréhensions.
Alors évidemment, cette fin, m’a fait comprendre beaucoup choses, j ai été très surprise mais à côté de ça, eh bien, je reste perplexe, vraiment.
Ce livre survole les domaines de la dépression (je pousserais même à trouble psychiatrique), des blessures, des reconstructions, du deuil.
La plume de l’auteure est agréable et fluide. Les fans de la série Crossfire seront heureux de retrouver leur héros sur quelques lignes.
En soit, ça aurait pu être une histoire beaucoup mieux montée, avec des indices distillés ici et là. J’aurais pu être totalement éblouie à la fin par ce coup de génie qui se révèle ne pas en être un pour ma part de par le manque d’informations, le survol des problèmes, voire même, le bâclage. En revanche, cela aura peut-être fonctionné pour d’autres.
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