Chez les Éditions points, 269 pages
“Qu’il est bon d’être mauvais”. C’est le credo de l’Odieux Connard dont le blog compte déjà près de 4 millions de lecteurs. Dans cet ouvrage, il persiste à signer des spoilers de films, tels Twilight en deux minutes, mais il s’interroge aussi sur des questions beaucoup plus pratiques : Comment parler le jeune ? Comment survivre au monde hostile d’une grande surface ? Faut-il coucher le premier soir ? Ce livre est composé aux deux tiers de textes totalement inédits et d’articles cultes du blog, comme l’art mystérieux du selfie ou la page Facebook d’Hitler.
Tout le monde connait mon gout pour les “Connards” en tout genre, alors il était normal, obligatoire que je passe par la case lecture de ce livre, l’Odieux Connard où l’art du cynisme, de la misanthropie est de mise…
Selon Google, un connard est une insulte désignant quelqu’un qui se comporte de façon déplaisante ou déplacée, par manque d’intelligence, de savoir-vivre ou de scrupules… Mouai, je pense qu’une bonne discutions avec Larry Page concernant cette définition est envisageable.
Son roman est une version minimaliste de son blog, où l’auteur passe par de nombreux sujets, tout est abordé, le cinéma, les hommes, les femmes, l’éducation et j’en passe…
Son sens critique est bourré d’humour, en effet Monsieur et Madame tout le monde ne seront pas forcément d’accord, mais ça n’en reste pas moins excellents, ça en décoincerai plus d’un, pourquoi tout dramatiser, rester sérieux??
Tout est tourné à la dérision pour notre plus grand plaisir, une lecture sympathique à lire avant d’aller se tuer à la tache au boulot, d’affronter sa collègue dépressive, son patron que l’on a envie d’envoyer bouler.
Alors oui j’assume, j’ai ris dans le métro devant les têtes d’ahuris des autres voyageurs, ma voisine de siège lorgnais ma lecture, son regard avide me suppliait de lui donner un petit aperçu, j’ai donc céder et son sourire en disant long…
Pour toutes les fans de 50 Nuances de Grey:
“Anastasia Steele est une sorte de pull-over qui parle.
Un jour, elle doit interviewer Christian Grey, un multimilliardaire jeune, beau, mais pas vraiment intelligent.
C’est aussitôt le coup de foudre entre les deux personnages, qui sont unis par leur profond retard mental.”
” s’ensuivent des scènes d’un érotisme proche de celui d’une soirée raclette durant lesquelles Anastasia passe son temps à se morde les lèvres et surtout, à être décoiffée même après pareil un demi-bisous au point que l’on finit par se demander si Christian Grey n’aurait pas des sèche-cheveux à la place des mains.
Tout le film, on se demande donc s’il ne sortirait pas en faite avec Mufasa, ou éventuellement un Jackson Five qui s’ignore.”
Sa plume est acerbe, graveleuse, le 7ème art en prend pour son grade et il n’a pas forcément tord, mais comment lui en vouloir quand il arrive à nous faire rire autant…
“Les verrines sont une invention contemporaine qui permet de servir ce qui reste dans le frigo en se faisant passer pour un gourmet. Douze haricots vert et un fond de chantilly ? Et voilà six verrines toutes trouvées”
Qu’Il est bon d’être mauvais… de temps en temps.
Ô Roi des Connards, je m’en vais de ce pas ériger une statue, mon adoration pour votre personne suinte par tous les pores de mon corps, je me prosterne devant un vrai Connard et pas les pâles imitations…
Épousez-moi, faites moi plein de bébé cynique, égocentrique, misanthrope, on formera un société secrète…Je déconne bien entendu…ou pas allez savoir…
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