Belén et Adrien, deux êtres cabossés par la vie, incapables d’aimer…
Il est photographe. Cynique et désabusé, il multiplie les rencontres féminines.
Elle tient une galerie d’art contemporain à Buenos Aires. Solitaire, elle écume Paris en quête de nouveaux artistes et d’hommes sur lesquels assouvir ses pulsions.
Quand leurs chemins se croisent, les fantômes du passé resurgissent. Confrontés à de terribles révélations, Belén et Adrien voient leurs vies pulvérisées. Descente aux enfers ou rédemption ?
L’homme qui photographiait les femmes est une comédie romantique épicée d’un zeste d’érotisme, qui flirte avec le thriller. Un livre que vous ne lâcherez pas jusqu’à la dernière page.
J’ai “L’homme qui photographiait les femmes” depuis plusieurs dans ma PAL. Aucun souvenir du synopsis, ni des raisons qui m’ont poussée à l’acheter…. J’ai entamé ce livre de Sacha Black, sans savoir à quoi m’attendre, ni dans le style, ni sur l’histoire.
Depuis trois ans, Adrien a abandonné toute vie sédentaire. Squattant les appartements d’amis et armé de son appareil photo, il photographie des morceaux de corps de femmes avec qui il a couché… Son but avoué est d’en faire une exposition…. Son but secret est de remplacer l’image du corps mutilé de sa tête par ces photos. Victime d’un accident de voitures alors qu’elle était enceinte de 6 mois, il ne s’est jamais remis de la mort de Manon.
Belen fait partie des rescapés de la répression argentine. Amoureuse d’un gauchiste pendant ses études, elle est arrêtée et torturée. Elle doit sa vie sauve aux dollars des membres de sa famille. Une vie sauve mais détruite par les sévices qu’elle a subi. Elle tente de fuir ses souvenirs sans grand succès. Jusqu’à ce qu’un article lui révèle que son premier amour, qu’elle croyait mort sous la torture, vit une vie heureuse et une carrière à succès. Elle décide d’affronter cette période sombre de sa vie et de le revoir.
Deux destins détruits qui n’ont jamais obtenus justice… jusqu’à leur rencontre. De nationalités, de cultures et de vies différentes, même cette rencontre n’aurait jamais dû avoir lieu si elle n’avait pas été écrite… Et pourtant, l’histoire leur apprendra qu’ils ont beaucoup de points communs. Ils vont trouver la justice, la paix et pouvoir enfin se reconstruire.
Ce livre est “long au démarrage”. La première moitié du livre décrit les cauchemars et les errances des héros. Aucune trace de romance érotique, je me suis demandé pourquoi Amazon l’avait classé dans la catégorie “Littérature sentimentale”. Pourtant, je n’ai pas ressenti l’envie d’abandonner…
C’est un très beau roman. Très loin de ce que j’ai l’habitude de lire. L’aspect “sentimental” du livre est secondaire, c’est l’histoire elle-même qui est importante. Même les personnalités et les sentiments des héros ne sont que des pièces de puzzles qui permettent de comprendre l’intrigue.
Sacha Black, est une auteure avec un A majuscule.
“L’homme qui photographiait les femmes” ne peut être qualifié d’aucune autre catégorie que ROMAN… Ni romance, ni policier, ni drame…
Il y a tellement de tout, sans que cela soit l’aspect important de l’histoire, qu’il est Inclassable
Une très bonne surprise, alors que cela n’a rien à voir avec mes lectures habituelles….
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