
Je referme ce livre et reste trèèèès agréablement surprise de cette belle découverte.
Je remercie les éditions Addictives pour ce service presse.

Penny est une jeune entrepreneuse, qui, suite à l’annonce de sa maladie, décide de vivre et de faire une folie. Elle se laisse aller, s’ouvre à un nouveau monde, s’autorise à laisser sortir des envies enfouies profondément en elle. Elle découvre les plaisirs sensuels, charnels et sexuels pour son plus grand plaisir et elle m’emporte avec elle. J’ai trouvé intéressant de voir cette maladie dans un bouquin, on ne la voit pas souvent et elle est assez banalisée alors que c’est un réel mal, caché, sournois. Le livre survole aussi l’acceptation de la maladie et tout ce que cela entraîne avec. J’ai ressenti la passion de Penny pour son métier et j’étais même envieuse de ce qu’elle pouvait ressentir dans son refuge, chapeau.
Donovan, comme le titre l’indique est… un connard lol. Mais pas que. J’ai aimé que les choses avec lui soient claires, sans faux semblant. En revanche, attention, Donovan est un putain de connard mais derrière ça, c’est aussi quelqu’un d’intelligent, qui se donne les moyens d’arriver à ses fins et je trouve que ça a ajouté quelque chose à ce personnage. Je ne suis pas restée sur le simple beau gosse arrogant, il avait de la profondeur. Profondeur accentuée par le fait que Donovan recèle un secret, qu’on ne découvre qu’à la fin et qui le définit aujourd’hui.
Le début nous pose rapidement le contexte et on découvre un mec, un vrai connard qui s’assume pleinement et je pense que c’est surtout ça qui m’a plu.

Avec Penny (et Donovan), j’ai un peu joué aux montagnes russes émotionnelles. L’attirance, le dégoût, la colère, l’envie, la vie. Je prenais part au livre, je lui parlais “non Penny, n’accepte pas !”, pour quelques phrases plus loin lui conseiller “Bon vu comme ça ok, t’as raison, profite, go girl”. Surtout que… ce contrat entre tous les deux a une date de péremption et ça n’a fait qu’amplifier les choses, les intensifier, profiter de chaque heure, chaque jour comme si c’était le dernier.
J’ai beaucoup apprécié de découvrir une nouvelle facette de Donovan et c’est là que je ne comprends pas car d’habitude ce genre de chose me fatigue, toujours les mêmes, rien d’imprévisible, mais pas du tout. L’auteure a su me faire voyager avec eux alors que je ne suis pas la plus facile pour ça, surtout dans ce genre de situations.
Il n’était pas question de sentiments amoureux et l’auteure a très bien su le montrer. La frontière est très fine et on bascule très souvent de l’autre côté mais pas cette fois. J’ai cru à leur histoire sans sentiments. Les choses sont montés crescendo. Même si je voulais que Penny refuse, je voulais aussi qu’elle accepte.
Étonnamment, l’histoire a été assez rapide mais je ne l’ai pas du tout ressentie comme ça. Les choses se sont faites naturellement et merveilleusement bien. J’ai aimé qu’il y ait de la communication. Ça fait souvent défaut dans les romances, les protagonistes se montent le bourrichon pour rien et ce qui n’était qu’une malencontreuse erreur d’interprétation devient un moment clé de l’histoire avec des conséquences. Là, je n’ai pas du tout ressenti ça car, il y avait de la communication, les choses n’ont jamais été laissées telle quel.
La plume de l’auteure est très agréable et addictive. Petit point négatif ? Le livre est trop court, je l’ai dévoré en même pas une journée.

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